Lorsque l'on aime quelqu'un, il y a toujours une part de souffrance. C'est comme ça, l'amour ne peut pas être uniquement agréable et fait de joie.
On m'a dit : "Je préfère encore être seul, au moins je ne déprime pas et ne me torture pas l'esprit à tout va."
Peut-être oui, dit comme ça c'est plus simple c'est sur, seulement pour rien au monde je troquerais ces moments de douleur contre une absence de sentiments partagés et de vie à deux.
Bien sur c'est difficile de devoir supporter le manque de l'autre qui est parfois insoutenable, les idées qui fusent, la paranoïa passagère, toutes ces choses compliquées à vivre. Mais ce n'est rien face à l'intensité d'une relation où l'on se sent exister, où l'on partage enfin son être, son âme et tout ce qui nous représente avec quelqu'un qui fait naître en nous ce gout de vivre, cette impression de se réaliser à travers l'autre, avec l'autre, à deux.
Et puis comment savourer le bonheur si son contraire n'est pas présent ? Sans douleur les bonnes choses n'ont pas de saveurs, ne veulent rien dire.
Évidemment lorsque la souffrance prend le dessus et devient omniprésente, ce n'est plus une relation digne de ce nom. Et l'inverse n'est pas réaliste non plus.
Trouver un juste équilibre, ce n'est pas volontaire, cela se fait naturellement si l'amour est intense comme je le conçois, et je l'ai trouvé depuis quelques mois. Mon esprit et tout mon être lui sont liés, comme jamais.
Je n'ai pas l'habitude de parler de mon ressenti sur ce blog. D'étaler mes pensées et des choses si privées de cette façon sur un morceau de web, mais l'envie m'a prise lorsque cette idée de renoncer à l'amour pour ne pas souffrir m'a été évoquée.
Je répondrai juste qu'il est dommage de se mettre des barrières pour éviter de supporter de mauvais moments, qui sont insignifiants face à la grandeur de ce que l'on peut vivre si intensément à deux lorsque l'on trouve la bonne personne.
J'y crois, cela me fait peur, mais j'y crois réellement et passionnément.
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+ Pensées : Hâte de le retrouver... Les weekends sont trop courts!
+ Pensées : Hâte de le retrouver... Les weekends sont trop courts!
